1. Le travail précaire: en République démocratique du Congo, la situation de l’emploi ne cesse de se dégrader. Il ne s’agit pas seulement des salaires dérisoires et sans pouvoir d’achat que nous connaissons, mais aussi de l’apparition des pratiques « sauvages » sur le marché du travail, ces 30 dernières années : ce sont le travail journalier, la sous-traitance de main-d’œuvre, le stage professionnel après la période d’essai et l’extension du contrat de travail à durée déterminée aux emplois permanents. C’est aussi l’existence dans l’Administration de l’État et de certains services publics de ce qu’on appelle les Nouvelles Unités « N.U. ».

2. Unité d’action syndicale: le monde évolue et devient plus exigeant pour tous ceux qui assument des responsabilités de gestion et d’encadrement et ceci dans n’importe quel domaine: entreprises, associations, ONG/D, services publics, politique. Dans les syndicats, c’est la même chose. Mais alors, pour agir efficacement, pour rendre des services de qualité, travaillons ensemble. Il ne s’agit pas d’un slogan: notre vocation et notre travail de tous les jours sont de par leur nature une communion; puisque comme syndicalistes, notre rôle consiste à rendre service, à défendre les intérêts professionnels, matériels et moraux des travailleurs, des employés, des ouvriers et autres salariés, bref, les intérêts des défavorisés de notre société. Pour ce faire, au lieu de travailler à plusieurs sur un même terrain, un même champ, chaque syndicat dans son coin et en quelque sorte en ordre dispersé, mettons certains de nos programmes ensemble. Ne nous contentons pas de nos demi-succès ou de nos demi-échecs d’aujourd’hui: notre tâche et nos responsabilités sont immenses. D’où la nécessité de voir et d’aller au-delà, d’unir nos actions syndicales, nos volontés et certains de nos moyens.